Eau de Paris et la ville de Paris ont fêté jeudi 7 mars les dix de gestion publique en organisant un colloque à l’Hôtel de ville. « Notre modèle économique est validé ! En dix ans, Eau de Paris est devenue un service public de référence, et cette leçon vaut au delà de l’eau » a souligné d’emblée Célia Blauel, Présidente d’Eau de Paris. A cette occasion Satoko Kishimoto du Transnational Institute, a fait le lien avec le mouvement global de renforcement de l’eau publique depuis 15 ans. Tandis que Maude Barlow, Présidente du Conseil des Canadiens, rappelait la course contre la montre planétaire engagée contre la privatisation et la pollution…
A lire l’article du Monde, on comprend que le succès de la gestion publique de l’eau à Paris est devenu incontournable pour les politiques. Une leçon intéressante, et pas seulement pour Paris, à un an des élections municipales. La réussite de la gestion publique éclaire à présent toute la politique parisienne. En dix ans, le contre-courant est devenu le courant dominant. Il ne nous reste qu’à être à la hauteur de cette nouvelle phase qui s’ouvre. Lire ci-dessous les articles du Monde, de la Banque de territoires (groupe Caisse des dépôts) et de La Tribune.
C’est la question que soulève le mensuel Alternatives économiques dans son numéro de janvier. Le modèle de gestion publique de l’eau a le vent en poupe, mais pour être pertinent, il nécessite un véritable engagement politique, souligne la journaliste Céline Mouzon.
Service municipal de l’eau de Clermont-Ferrand. De plus en plus de communes optent pour une gestion publique de l’eau afin, notamment, de retrouver la maîtrise du service. PHOTO : Richard Damoret – Réa
Le Mercredi 12 décembre 2018, la Municipalité a proposé une réunion d’information destinée aux habitants du village. Cette réunion, co-animée par le Maire de Jutigny, Fabrice Génon, et le Président du SIAEPPEM[1], Bruno Corbisier, a été l’occasion pour notre collectif d’habitants de participer à un débat public à propos de l’eau potable et surtout à propos des énormes travaux prévus dans le cadre du TransprEauvinois, et de sa fusion avec le Syndicat de l’Eau Est-Seine et Marne (dit S2E77), qui réunira à terme 100 à 150 communes.
C’est pour le moment, à notre connaissance, le seul débat de ce type proposé par une mairie concernée par la fusion au sein du TransprEauvinois. Il a soulevé des questions qui nous concernent tous.
Le député Adrien Morenas (LRM), Président de la mission sur la ressource en eau, prépare une proposition de loi sur la protection et le développement de la ressource en eau et a organisé mardi 4 décembre une audition publique à laquelle a participé Jean-Claude Oliva pour la Coordination Eau Île-de-France. Lire son intervention et ses notes ci-dessous.
Le projet d’aménagement de l’usine de Clichy présenté par le groupement constitué des sociétés Stereau (Groupe Saur), OTV (Groupe Veolia) et Bouygues avait été retenu par le Siaap en 2015. DR.
Le tribunal administratif a jugé que le Syndicat interdépartemental d’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap) n’avait pas été impartial en attribuant ce chantier de modernisation pesant 341 millions d’euros. Par Adeline Daboval dans le Parisien du 6 novembre 2018.
« Il y a un truc extraordinaire à Aubervilliers, c’est comme si l’eau était couplée au cours de la bourse de Tonneau-les-bains par exemple- on va inventer un nom. En un an, le coût du mètre cube a changé trois fois. Il était à 4,30€ l’hiver dernier, quand l’Alliance Citoyenne a mis en place une interpellation des candidats à l’élection législative pour justement dénoncer des facturations d’eau datant d’il y a trois ans. Ça va jusqu’à des sommes de plusieurs milliers d’euros – moi par exemple c’est 1400€ pour ma famille. » La tribune de Laurent, habitant d’Aubervilliers.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…