La communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne -Sénart a donné, lors de la séance de son bureau communautaire du 18 mai, un avis défavorable concernant les travaux envisagés par le SEDIF à l’usine d’Arvigny pour mettre en place l’osmose inverse basse pression. « Ce choix est coûteux et semble sans lien avec les bénéfices réels par les usagers » souligne la note. Elle pointe l’augmentation de la consommation d’énergie et des prélèvements d’eau dans la nappe du Champigny. Enfin le rejet d’un concentrat d’éléments polluants en Seine, en amont d’autres usines de production d’eau potable et sans aucun traitement, est également remarqué. Principaux extraits ci-dessous et note intégrale à télécharger.
Du 19 mai au 21 juin, une enquête publique relative à la demande d’autorisation environnementale présentée par le Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) pour l’insertion d’une unité de traitement membranaire haute performance (Osmose inverse basse pression) sur l’usine à puits d’Arvigny et la création d’une canalisation de rejet en Seine sur les communes de Savigny-le-Temple, Lieusaint, Nandy et Seine-Port. La Coordination EAU Île-de-France appelle les usager.e.s, les associations et les élu.e.s à s’en saisir pour dénoncer ce scandale environnemental et faire reculer le SEDIF. Mode d’emploi.
Julien Bayou, tête de liste de l’écologie évidemment, a répondu à l’adresse de la Coordination EAU Île-de-France et précise ses engagements point par point pour une politique régionale de l’eau.
Alors que les élus du Sedif doivent décider le 27 mai du système de gestion qui fera suite à la concession qui s’achève fin 2023, la commission d’enquête de l’Assemblée nationale relative à la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés auditionnait, le 12 mai 2021, différents élus franciliens sur leur vision, parfois très critique, du syndicat. Publié lundi 17 mai.
L’agglomération Grand Paris Sud par la voix de Philippe Rio, vice-président chargé du développement durable, de la transition énergétique, du cycle de l’eau et de la biodiversité, a émis un avis défavorable sur le dossier de permis de construire concernant l’installation de l’unité d’osmose inverse basse pression à l’usine d’Arvigny. En cause, les rejets polluants dans la Seine, la surconsommation d’eau brute prélevée dans le milieu naturel et la surconsommation d’énergie…
Le Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) veut utiliser une nouvelle technologie, l’osmose inverse basse pression (OIBP), pour obtenir « une eau pure ». Au delà de l’argument publicitaire, quelles sont les conséquences pour l’environnement et pour la facture des usagers ? Ceux-ci peuvent-ils avoir leur mot à dire ? Intervention d’Edith Félix, Co-présidente de la Coordination EAU Ile-de-France, lors de la soirée de l’Université populaire de l’eau et du développement durable du Val de Marne, le 22 mars dernier (à retrouver en intégralité ici). En bonus: avis de la MRAé au sujet de l’usine d’Arvigny à télécharger; osmose et osmose inverse, kezako?
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…