Eau de Paris, la régie publique qui apporte l’eau potable aux Parisiens, va signer une convention de coopération avec plusieurs communes de la région pour leur fournir de l’eau mais aussi de l’expertise, a annoncé vendredi 10 décembre l’établissement.
Le préfet de Seine-et-Marne a reçu plusieurs recours administratifs à l’encontre du rapport d’enquête publique sur le projet d’osmose inverse basse pression (OIBP) porté par le Sedif à l’usine d’Arvigny.
Marie-Line Pichery, Maire de Savigny-le-Temple, Eric Bareille, Maire de Vert Saint Denis et conseiller départemental, Philippe Rio, Maire de Grigny et Vice-président de Grand Paris Sud et Michel Bisson, Maire de Lieusaint et Président de Grand Paris Sud ont écrit au Président du Conseil départemental de Seine et Marne et au Préfet de région Île-de-France pour indiquer « l’opposition déterminée des collectivités locales concernées » au projet d’osmose inverse à l’usine d’Arvigny à l’occasion de la réunion du conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires (CODERST) prévue le 14 octobre.
L’agence de l’eau Seine Normandie ne subventionnera pas le projet pilote d’osmose inverse porté par le syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif). La commission des aides considère qu’il présente plus d’effets négatifs que positifs pour l’environnement. Une décision clé sur un sujet sensible. Par Sylvie Luneau.
Le déploiement de la technologie d’osmose inverse basse pression, porté par le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (SEDIF), continue à susciter de vives oppositions autour de l’installation de ce dispositif dans l’usine d’Arvigny, à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Philippe RIO, vice-président de Grand Paris Sud et maire de Grigny (récemment désigné meilleur maire du monde par la City Mayors Foundation à Londres), a adressé un courrier au préfet suite à l’enquête publique. Au nom de l’intérêt général, il demande à l’Etat de s’opposer à la réalisation de ce projet.
Le Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif), qui regroupe 135 communes de banlieue parisienne, prévoit de moderniser ses usines de traitement pour délivrer une eau « pure, sans calcaire et sans chlore » à plus de 4 millions de Franciliens. Pour cela, il compte investir près d’un milliard d’euros dans une technologie très critiquée par d’autres collectivités, qui y voient une fuite en avant ruineuse et anti-écologique. Par Matthieu Jublin.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…