Mohamed Gnabaly, Maire de L’Île-Saint-Denis, dans un courrier adressé à Mathieu Hanotin, Président de Plaine Commune, fait le constat de l’absence de débat sur la régie publique au sein du comité syndical du SEDIF et du choix du tout-privé avec l’engagement dans une concession portant sur 4,3 milliard d’€ et avec un endettement sur 60 ans qui pénaliseront lourdement les usager.e.s. Dans ces conditions, il demande que soit reposée la question de l’adhésion de Plaine Commune au SEDIF dans les plus brefs délais pour ne pas condamner le territoire à un mode gestion de l’eau privé pour les décennies à venir.
Sans surprise, le comité syndical du SEDIF a décidé de reconduire la délégation de service public, en élargissant même son périmètre par rapport au contrat actuel. Comme en 2008, le débat sur le mode de gestion, public ou privatisé, a été escamoté et le vote s’est déroulé à bulletins secrets. Une importante hausse des tarifs de l’eau pour les usager.e.s domestiques est attendue dès le début du nouveau contrat, le 1er janvier 2024.
C’est historique ! Un accord politique unanime des neuf maires et de tous les groupes politiques d’Est Ensemble est intervenu mercredi 19 mai en faveur du choix d’une régie publique complète et de l’engagement de la dernière phase de négociations avec le SEDIF.
Le 29 mai 2015, le conseil constitutionnel rend son verdict : l’interdiction de couper la distribution de l’eau pour impayé est conforme à la Constitution. La victoire est historique ! Le 29 mai 2021, paraît le livre « Coupures d’eau. Victoire des citoyens face aux multinationales » (Éditions 2031)
Voilà quelques jours le rideau tombait sur l’un des combats boursiers les plus féroces de la place de Paris. L’Ogre Veolia a croqué Suez à coup de surenchère sur le prix de l’action.
Le Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) veut utiliser une nouvelle technologie, l’osmose inverse basse pression (OIBP), pour obtenir « une eau pure ». Au delà de l’argument publicitaire, quelles sont les conséquences pour l’environnement et pour la facture des usagers ? Ceux-ci peuvent-ils avoir leur mot à dire ? Intervention d’Edith Félix, Co-présidente de la Coordination EAU Ile-de-France, lors de la soirée de l’Université populaire de l’eau et du développement durable du Val de Marne, le 22 mars dernier (à retrouver en intégralité ici). En bonus: avis de la MRAé au sujet de l’usine d’Arvigny à télécharger; osmose et osmose inverse, kezako?
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…