La qualité de l’eau courante en ville est excellente en France. Cela devrait nous pousser à abandonner les eaux en bouteille, fort chères et sources de pollution aux plastiques, estiment Julie Mendret et Alice Schmitt dans cette tribune parue dans The Conversation, puis dans Reporterre.
Le SYCTOM est le syndicat qui traite les déchets ménagers de 82 communes en Île-de-France. Il vient de basculer du côté de la gauche et des écologistes avec l’élection d’un nouveau président, mercredi 27 juillet 2022. Ce changement de président doit conduire maintenant à un changement de politique vers une réduction des déchets plutôt qu’une augmentation des capacités de traitement. Lire ci-dessous nos commentaires et le communiqué des élu.e.s écologistes au SYCTOM.
Selon une étude de l’association Agir pour l’environnement, sur les neuf marques de bouteilles d’eau les plus vendues en France, sept contiennent des microplastiques. Articles de Reporterre, France Info et Les Echos
Veolia Eau d’Ile de France (VEDIF), la filiale de Veolia délégataire du SEDIF, a réalisé des bénéfices record en 2021: plus de 23 Millions d’euros avant pénalité, soit un bénéfice net de 21,3 Millions d’euros! 2021 est la meilleure année depuis l’existence du contrat, dépassant l’année 2014 où 20 millions d’euros avaient été engrangés (et où la chambre régionale des comptes s’était émue de la dérive du contrat -lire ici). Mais les salarié.e.s ne bénéficient pas des bons résultats de l’entreprise dénonce le syndicat Force Ouvrière (dont on trouvera un communiqué ci-dessous). Les usager.e.s, non plus. Qui alors? Nous y reviendrons prochainement avec le rapport d’activité du SEDIF.
Au nom du dérèglement climatique, Maximilien Pellegrini, Directeur général adjoint de SUEZ et président de la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E), réclame des milliards d’euros d’investissements supplémentaires par an « pour rentabiliser davantage les réseaux d’eau » ou pour l’activité de son groupe? Propos recueillis par Vincent ROCKEN dans Le Progrès le 2 juillet. Nos commentaires sont en gras dans l’entretien ci-dessous.
Pour tenter de mieux maîtriser les coûts et ne plus dépendre des géants de l’eau, de plus en plus de communautés de communes reviennent à des régies publiques. En Essonne, quatre d’entre elles se sont lancées dans un bras de fer avec Suez. Elles ont décidé d’imposer un prix d’achat à 45 centimes, contre les 69 demandés par le groupe. Par Aurélie Foulon.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…