Avec la transposition de la directive européenne eau potable, le droit français a évolué de façon positive concernant l’accès à l’eau des populations non raccordées. C’est ce qui ressort du décryptage d’une récente ordonnance, effectué par la Coalition Eau et Solidarités international. Lire l’analyse résumée ci-dessous et télécharger le document complet (et passionnant).
La Coordination EAU Île-de-France partage les avancées et les limites évoquées par la Coalition Eau. Elle reste vigilante sur deux points. Tout d’abord, sur le calendrier de mise en œuvre: il est prévu que les diagnostics et les mesures pour permettre l’accès à l’eau soient réalisés d’ici 2030. C’est long quand on n’a pas d’eau! Sur le financement ensuite: il ne sera pas lié à la facture d’eau, ce qui est une bonne chose, mais assuré par les collectivités (communes et intercommunalités) qui ont la compétence eau avec une compensation de l’Etat. Les collectivités ont déjà une longue expérience des transferts de charges mal compensés par l’Etat…
Pour rappel, lire aussi la lettre ouverte de député.e.s et d’élu.e.s chargé.e.s de l’eau, sur la transposition de la directive eau potable adressée aux ministres de l’écologie et de la santé et la réponse du ministre de la santé.
La qualité de l’eau potable a toujours été un enjeu majeur de santé publique. Aussi, la composition de l’eau est scrutée de toutes parts. Les usagers y sont attentifs à juste titre. Une fiche réalisée par nos bénévoles en service civique, Margot Bondois et Maelis Biennait.
Pour éviter le dessèchement de la planète, la prise en compte du rôle de l’eau dans le climat est indispensable, selon l’auteur de cette tribune. Il faut ainsi stopper la déforestation dans les grandes forêts. Une tribune de Daniel Hofnung, ingénieur retraité, est coprésident de la Coordination Eau Île-de-France, publiée dans Reporterre.
Autour du 22 mars, journée mondiale de l’eau, la Coordination EAU Île-de-France organise la troisième édition du Printemps de l’eau. Le Printemps de l’eau est une bannière commune à un ensemble d’initiatives menées par tout un réseau d’associations citoyennes et écologistes et d’élu.e.s, mobilisées en faveur de la gestion publique et citoyenne de l’eau, du droit humain à l’eau pour tou.te.s, d’une tarification juste et écologique, et de la restauration des cycles de l’eau pour lutter contre le changement climatique. Par Maelis Biennait, volontaire en service civique.
« Face au dérèglement climatique, l’eau est plus que jamais un bien commun précieux » selon Hervé Paul, vice-président de la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies) en charge du cycle de l’eau et président de la régie publique Eau d’Azur. Principaux extraits d’un entretien avec Danièle Licata, publié par la revue des collectivités locales. Hervé Paul pointe les atouts d’une gestion publique et responsable face à la crise climatique. La réutilisation des eaux usées n’est pas la solution miracle, indique-t-il aussi.
Et de deux. Après avoir inauguré la Régie des eaux de la Seine et de la Bièvre il y a quelques mois, l’intercommunalité Grand Orly Seine Bièvre vient de porter une nouvelle régie publique sur les fonts baptismaux : la Régie des eaux de la Seine et de l’Orge, à cheval entre Essonne et Val-de-Marne. Par C. Dubois.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…