Le futur chantier de construction d’une usine de traitement des pesticides à Achères, inquiète des riverains qui se sont rendus au conseil municipal le 29 juin dernier. Par Michel Seimando dans 78actu.
Suez qui est délégataire depuis le début de l’année des villes d’Achères et de Carrières-sous-Poissy, prévoit d’installer l’osmose inverse basse pression dans cette usine. Le même choix de surenchère technologique que Veolia au SEDIF. L’opacité de ce choix est dénoncée par des habitant.e.s qui ont créé l’association Achères Sources et Nature.
Dans les débuts des agences de l’eau, dans les années 1960, la redevance a été conçue comme incitative: elle devait favoriser l’investissement le moins coûteux. L’actualité récente démontre que les aspects ambitieux de la politique de l’eau des années 1960 ont été abandonnés. Focus sur les idées d’Yves Martin, précurseur d’une génération de polytechniciens qui ont voulu répondre aux défis environnementaux. Un exemple inspirant pour de jeunes diplomé.e.s de l’école polytechnique remettant en cause l’avenir qui leur est promis?
Début juillet, le premier rendez-vous de Gabriel Amard comme député a été avec la Coordination EAU Ile-de-France. Ensemble, nous avons évoqué le droit à l’eau : accès à l’eau pour tous, gestion publique, lutte contre les monopoles… Sortir des conflits d’usage, encadrer les ventes d’eau, réduire la TVA sur l’eau à 0%.
De g à d, Jean-Claude Oliva, Edith Félix, Vanessa Charlotte et Gabriel Amard.
La qualité de l’eau courante en ville est excellente en France. Cela devrait nous pousser à abandonner les eaux en bouteille, fort chères et sources de pollution aux plastiques, estiment Julie Mendret et Alice Schmitt dans cette tribune parue dans The Conversation, puis dans Reporterre.
Cette tribune publiée dans Le Monde et signée notamment par Benoit Biteau, député européen écologiste et agriculteur, pointe les responsabilités du modèle agricole actuel dans la crise de l’eau que connaît notre pays. La cause de la sécheresse n’est pas seulement le changement climatique, global, en tout cas tel qu’on nous le présente, lié exclusivement aux émissions de CO2. Le pas suivant serait de comprendre que ce changement climatique ne tombe pas du ciel, mais est causé justement par les perturbations humaines du cycle de l’eau et par la vapeur d’eau qui est le premier gaz à effet de serre, loin devant le CO2. A cet égard, nous partageons la nécessité d’une réforme en profondeur du système agricole en France et en Europe.
Le 7 septembre prochain, la Commission nationale du débat public (CNDP) doit décider sous quelle forme se fera la participation du public au débat sur l’osmose inverse basse pression (OIBP), le projet à un milliard d’euros du SEDIF, déjà mis à mal par l’abandon du site pilote d’Arvigny. Par l’association Eau publique Orge Essonne.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…