La régie d’eau de la capitale a inauguré une nouvelle filière au sein de son usine à Orly (Val-de-Marne). Le site produit en moyenne 25 % de l’eau potable distribuée quotidiennement à Paris. Par Marie Delumeau.
Lors d’une conférence de presse à l’Académie du climat à Paris, lundi 26 juin, Dan Lert, adjoint à la Maire de Paris et président d’Eau de Paris, Michel Bisson, président de Grand Paris Sud, Eric Braive, président de Coeur d’Essonne, Fatah Aggoune, conseiller délégué à l’EPT Grand Orly Seine Bièvre, président de la Régie Eaux de la Seine et de la Bièvre et Jean-Claude Oliva, vice-président d’Est Ensemble et président de la Régie, ont présenté leurs cahiers d’acteurs dans le cadre du débat public sur l’eau potable en Île-de-France.
Mise à jour avec la dépêche d’AGRA-FIL l’agence d’informations de la filière agricole.
De g à d, Jean-Claude Oliva, Fatah Aggoune, Dan Lert et Michel Bisson.
Du 20 avril au 20 juillet, un débat public nommé “eau potable en Ile-de-France” est mené sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public. Le sujet du débat public concerne précisément le projet du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF) de généraliser le procédé d’Osmose Inverse Basse Pression (ou encore filtration membranaire haute performance) dans ses usines de potabilisation en Ile-de-France.
La mise en place de l’osmose inverse basse pression (OIBP) à Pussay, une petite commune de l’Essonne, par Veolia, à un coût prohibitif, relance les interrogations sur le coût réel pour les usagers du projet du SEDIF. Voir ci-dessous notre analyse, un article du Parisien et les commentaires de Pascal Grandjeat de l’association eau publique Orge Essonne.
L’ANSES a publié le 6 avril un rapport sur la présence de résidus d’un pesticide, le chlorothalonil, dans les ressources en eau. D’où viennent ces résidus ? Comment Eau de Paris garantit-elle une eau de haute qualité ? Les réponses d’Eau de Paris aux questions des usagers.
Des trois réunions de proximité organisées par la commission du débat public et du débat à l’Académie du Climat, à propos du projet du SEDIF de généraliser la technologie de l’OIBP à ces principales usines, se dégage une constante dans l’argumentation pourtant fluctuante du SEDIF. C’est de prétendre qu’on ne peut rien faire contre la pollution de l’eau par les pesticides. C’est évidemment faux.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…