Le préfet de Seine-et-Marne n’a pas accordé l’autorisation environnementale nécessaire au projet du Syndicat des eaux d’Île-de-France, qui comptait utiliser une technologie révolutionnaire qui doit coûter 800 millions d’euros, mais très critiquée. Le projet pilote qui devait démarrer à Savigny-le-Temple, apparaît très compromis. Le SEDIF se veut optimiste. Par Olivier Debruyne.
Depuis le 1er janvier 2022, le service public de la distribution de l’eau à Corbeil-Essonnes est assuré par la Régie de l’eau de Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, compétence qu’elle exerce depuis 2017 sur l’ensemble du territoire de l’agglomération. La qualité du service de proximité s’en trouvera renforcée avec une amélioration du réseau, une maîtrise du rendement et une maintenance efficace et régulière. L’eau, à la fois bien commun et ressource précieuse, ne doit pas être traitée à la légère. Chaque habitant doit en disposer à un prix juste, selon ses besoins, sans gâchis et selon un niveau de qualité écologique exigeant.
Suite aux négociations menées avec Suez (analysées ici) et aux tergiversations de la multinationale, Grand Paris Sud prend l’initiative en votant à l’unanimité un tarif pivot pour l’achat d’eau en gros, applicable à partir du 1er janvier 2022. Une initiative qui pourrait faire des émules dans d’autres territoires en Île-de-France confrontés aux tarifs prohibitifs et injustifiés des producteurs d’eau. La communauté d’agglomération demande aussi la valeur nette comptable du Réseau interconnecté du Sud francilien (RISF) qui doit lui revenir prochainement. Ci-dessous les principaux extraits de la note de synthèse et du courrier adressé par le Président Bisson à Suez. Documents intégraux à télécharger.
Le conseil communautaire de Grand Paris Sud a voté à l’unanimité le 14 décembre une motion refusant l’implantation d’une unité de traitement de l’eau par OIBP à l’usine d’Arvigny et soutenant une campagne de mobilisation à l’échelle régionale.
Appuyé par Veolia, le Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif) envisage d’installer une nouvelle technologie dans ses usines censée débarrasser l’eau du robinet du chlore et du calcaire. Mais ce procédé, particulièrement coûteux, est dénoncé par des élus locaux et des défenseurs de l’environnement. Une grande enquête de Florian Loisy.
Eau de Paris, la régie publique qui apporte l’eau potable aux Parisiens, va signer une convention de coopération avec plusieurs communes de la région pour leur fournir de l’eau mais aussi de l’expertise, a annoncé vendredi 10 décembre l’établissement.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…