Jacky Bortoli est Conseiller communautaire délégué en charge du cycle de l’eau de Grand Paris Sud et Conseiller municipal de Grigny. Il répond aux questions de notre association pour expliciter les enjeux des négociations entre les élu.e.s et Suez pour la réappropriation publique du réseau interconnecté du sud francilien (RISF).
Les collectivités Grand Paris Sud, Cœur d’Essonne, Val d’Yerres Val-de-Seine et Grand Orly Seine Bièvre, appuyées par le Conseil départemental de l’Essonne, s’adressent aux maires des villes desservies par le réseau interconnecté du sud francilien (RISF). Elles font le bilan de la captation réalisée par Suez sur le dos des usagers et les appellent à rejoindre l’initiative du syndicat mixte sous maîtrise publique. En exclusivité, nous révélons la boîte noire des négociations avec Suez, le compte-rendu de la réunion du 20 juillet 2021 entre Suez et les collectivités.
Les habitant.e.s de la Communauté d’agglomération de Paris-Saclay (CPS) ont de quoi être surpris.e.s, mécontent.e.s et inquiet.e.s ces derniers jours au sujet de leur eau potable et interrogatif.ve.s quant à l’engagement des élu.e.s de la CPS à assurer un service pérenne à un coût maîtrisé grâce à la propriété publique des moyens de production et de transport d’eau. Par les associations Aggl’Eau CPS, Eau publique Orge-Essonne et la Coordination EAU Île-de-France.
L‘Association Eau publique Orge-Essonne et la Coordination EAU Île-de-France, par la voix de Pascal Grandjeat, son référent départemental pour l’Essonne, se sont adressées au Préfet de ce département pour demander l’annulation des résultats de l’enquête publique concernant le projet d’installation de l’osmose inverse basse pression sur le site d’Arvigny. Lire ci-dessous le courrier des deux associations.
Environ 15 000 votes dont 94% pour, tel est le bilan de la votation citoyenne organisée durant trois semaines par les 9 communes (sur 18) du territoire Grand Orly Seine Bièvre (GOSB) qui souhaitent créer leur propre régie publique de l’eau, auprès de leurs 325 000 habitants.
Le Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif), qui regroupe 135 communes de banlieue parisienne, prévoit de moderniser ses usines de traitement pour délivrer une eau « pure, sans calcaire et sans chlore » à plus de 4 millions de Franciliens. Pour cela, il compte investir près d’un milliard d’euros dans une technologie très critiquée par d’autres collectivités, qui y voient une fuite en avant ruineuse et anti-écologique. Par Matthieu Jublin.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…