La crise des PFAS est mondiale. L’action pour y faire face aussi. Fin novembre, l’ONU a rendu publiques cinq lettres envoyées à DuPont, à Chemours, à Corteva, aux États-Unis et aux Pays-Bas en septembre. Ces lettres expriment « de sérieuses inquiétudes concernant les droits humains et les droits et impacts environnementaux » des activités associées à l’usine Fayetteville Works, dans la région inférieure de Cape Fear en Caroline du Nord. Il est rare que le Conseil des droits de l’Homme s’adresse à des entreprises transnationales et pas seulement aux Etats. Un communiqué éclairant de la clinique du droit de l’environnement de l’Université de Californie à Berkeley et de l’association Clean Cape Fear.
Le 7 décembre 2020, l’eau entrait à la Bourse de Chicago, marquant la voie d’une financiarisation de cette ressource vitale. Un an après, jour pour jour, un rassemblement s’est tenu place de la Bourse, à Paris (voir ici). Au-delà du symbole, vingt mois plus tard, il semble que ce marché à terme soit un échec, Pour autant, cet échec ne doit pas éclipser la progression de la financiarisation de l’eau sous différentes formes. Un article de Bernard Mounier et de Thierry Uso, publié sur le site web d’Attac.
Les incendies et les sécheresses font s’envoler la valeur de l’eau en Bourse révèle Ulysse Bergeron dans un article publié par Le Devoir le 29 juillet 2022. Une aubaine pour les spéculateurs. Et des difficultés supplémentaires pour le secteur agricole aux Etats-Unis et les consommateurs de fruits et de légumes au Québec. Bien entendu, la mise de l’eau en Bourse n’a aucun effet sur le manque d’eau…
Un article alarmiste qu’il faut tempérer par le fait qu’il n’ y a quasiment aucune transaction sur l’eau en bourse. Pour que des agriculteurs en pénurie d’eau puissent se tourner vers les marchés pour acheter de l’eau, il faudrait qu’il y ait des vendeurs or il n’y en a pas, du fait de la sécheresse.
Appuyé par Veolia, le Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif) envisage d’installer une nouvelle technologie dans ses usines censée débarrasser l’eau du robinet du chlore et du calcaire. Mais ce procédé, particulièrement coûteux, est dénoncé par des élus locaux et des défenseurs de l’environnement. Une grande enquête de Florian Loisy.
Rassemblons-nous devant la Bourse de Paris mardi 7 décembre 2021 de 18h30 à 20h à l’appel de la Coordination EAU Île-de-France, de l’Université du bien commun, de Bassines non merci! et d’ATTAC. L’initiative revient à l’Agora des habitants de la Terre qui organise des rassemblements similaires le même jour à Bruxelles, Milan, Montréal… Il y a tout juste un an, le 7 décembre 2020, l’eau, source de toute vie, est devenue officiellement une valeur cotée en bourse aux États-Unis, dans l’indifférence des gouvernements. Dénonçons cet accaparement!
Le 7 décembre 2020 la Chicago Mercantile Exchange (CME), principale bourse à terme des États-Unis a lancé un nouveau produit financier, des contrats à terme (futures contract) variant selon un indice sur l’eau fixé par le NASDAQ. Cet indice est calculé sur certaines transactions d’eau effectuée en Californie1 l’une des principales régions agricoles des États-Unis aussi massivement touchée par la sécheresse. Par Antoine Costa, journaliste. Continuer la lecture de H20 fait son entrée en bourse→
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…