Saisie dans le cadre d’une consultation publique, la CFDT Île-de-France organisait le 10 mai un débat avec les syndicats franciliens pour discuter de l’avenir de la production d’eau potable dans la région. Jean-Claude Oliva de la Coordination EAU Île-de-France était invité à décrypter le projet du SEDIF. Compte-rendu de Sabine Izard dans Syndicalisme hebdo.
L’utilisation de produits phytosanitaires sur les aires de captage d’eau en France doit être interdite, alerte un collectif rassemblant des maires, des présidents de régies d’eau potables et des responsables associatifs dans une tribune parue dans Libération. Signez la pétition en ligne sur Change.org
L’agence de sécurité sanitaire (Anses)a publié une étude sur la présence dans l’eau du robinet de composés chimiques peu ou pas recherchés lors des contrôles réguliers. Le résidu d’un fongicide interdit, le chlorothalonil R471811, est omniprésent dans l’eau potable et au-delà de la limite de qualité dans un tiers des cas. Lire ci-dessous l’éclairage de Luc Allard, conseiller du Président de Grand Paris Sud et le communiqué de la Confédération paysanne. Liens vers les travaux de l’Anses.
L’usine de Nogent-sur-Seine qui fait courir un risque de contamination radioactive de l’eau potable d’une grande partie de la région parisienne va-t-elle accueillir deux réacteurs nucléaires supplémentaires? C’est en tout cas un souhait qui rassemble la droite du Grand Est et d’Île-de-France par la voix de Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris et de l’établissement public Seine Grand Lacs, de Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France et de François Baroin, maire de Troyes et président de la région Grand Est. Voir ci-dessous un article d’Est Eclair du 4 février. Et pour rappel, lien vers deux articles sur les risques de contamination radioactive de l’eau potable des Franciliens.
France Eau Publique, réseau des opérateurs publics de l’eau en France réunis au sein de la FNCCR, défend un modèle de gestion durable de la ressource en eau. Cette approche, basée sur la sobriété, conduit les gestionnaires publics à défendre la protection des eaux brutes plutôt qu’une course en avant technologique visant à traiter toujours plus de polluants. Avant le rendu (*) des conclusions du Chantier Eau de la Planification écologique et dans le prolongement de la prise de parole FNCCR, les membres du réseau France Eau Publique appellent à une politique volontariste fondée sur des principes simples et opérationnels pour répondre aux enjeux relatifs à la présence de métabolites et pesticides dans les eaux brutes.
Vingt jours. C’est le temps qu’il aura fallu au syndicat interdépartemental pour l’assainissement de la région parisienne pour rendre public un accident qui a entraîné le relâchement dans l’atmosphère de 4 tonnes de biogaz dans la nuit du 9 au 10 octobre dernier à son usine historique d’Achères dans les Yvelines, établissement classé Seveso seuil haut. Un silence qui a scandalisé riverains et élus, et illustre à nouveau une gouvernance et une gestion de la sécurité délétères. En embuscade, Veolia s’apprête à tirer profit du désastre. Par Marc Laimé dans Le Monde Diplomatique de décembre 2022.
Un nouvel exemple accablant de la gestion consternante de ce grand syndicat. Rappelons que le traitement des eaux usées est le premier poste de la facture d’eau : le SIAAP a augmenté ses tarifs de 7,5% le 1er juillet 2022 pour répondre … »au défi écologique »!
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…