Bien décidées à reprendre le contrôle de la production et de la distribution de l’eau potable sur leur territoire, les trois communautés d’agglomération essonniennes de Grand Paris Sud, Cœur d’Essonne et Val d’Yerres Val de Seine sont en négociation serrée avec Suez.
Les principaux ouvrages de production et transport d’eau traitée essentiels au service public de l’eau potable des grandes intercommunalités d’aujourd’hui se sont constitués au fil du temps autour des contrats d’affermage de chaque commune du sud francilien. Ils constituent ce que l’entreprise Suez appelle le « Réseau Interconnecté du Sud Francilien » (RISF). La création d’un nouveau syndicat vise à remplacer le monopôle privé de Suez. Ce modèle va permettre de baisser les tarifs pour les usagers et de répondre aux défis de la transition écologique.
Un communiqué de FrançoisDUROVRAY, Président du Conseil départemental de l’Essonne, Président de l’agglomération Val d’Yerres Val-de-Seine, MichelBISSON, Président de l’agglomération Grand Paris Sud et ÉricBRAIVE, Président de Cœur d’Essonne agglomération.
Le déploiement de la technologie d’osmose inverse basse pression, qui doit permettre de retirer le calcaire et le chlore de l’eau, porté par le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif), fait émerger des inquiétudes à l’occasion de l’enquête publique autour de l’installation de ce dispositif dans l’usine d’Arvigny, à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne).
Contribution de l’association Eau publique Orge Essonne et de la Coordination EAU Ile-de-France à l’enquête publique sur le projet de traitement par osmose inverse basse pression (OIBP) de l’eau produite par l’usine d’Arvigny à Savigny-le-Temple. Un projet mensonger dépassé, dangereux, coûteux, contraire aux besoins des usagers, et à la préservation de la planète.
Pour limiter la pollution des eaux souterraines aux pesticides et nitrates, la régie Eau de Paris et l’agence de l’eau Seine Normandie ont développé un système d’aides original aux exploitants installés sur les zones de captage qui alimentent la capitale. Par Antoine d’Abbundo dans La Croix du 26/05/2021.
La communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne -Sénart a donné, lors de la séance de son bureau communautaire du 18 mai, un avis défavorable concernant les travaux envisagés par le SEDIF à l’usine d’Arvigny pour mettre en place l’osmose inverse basse pression. « Ce choix est coûteux et semble sans lien avec les bénéfices réels par les usagers » souligne la note. Elle pointe l’augmentation de la consommation d’énergie et des prélèvements d’eau dans la nappe du Champigny. Enfin le rejet d’un concentrat d’éléments polluants en Seine, en amont d’autres usines de production d’eau potable et sans aucun traitement, est également remarqué. Principaux extraits ci-dessous et note intégrale à télécharger.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…