A la suite du débat public sur le projet du SEDIF de mise en place de l’osmose inverse basse pression, une concertation continue s’est déroulée du 02 mars 2024 au 06 octobre 2025. Le bilan dressé par les deux garantes de la CNDP est émaillé de nombreuses réserves, laissant le sentiment d’un service minimum du SEDIF. Un sentiment renforcé par les conditions très défavorables (congés scolaires, campagne électorale) des enquêtes publiques qui s’ouvrent sur les travaux dans les usines SEDIF. Principaux extraits du rapport et lien de téléchargement.
Le Mouvement européen de l’eau (EWM) et de nombreuses organisations demandent le maintien de la directive-cadre sur l’eau après l’annonce de sa révision par la Commission européenne le 10 décembre lors de la conférence de presse sur le paquet omnibus environnemental. Communiqué du Mouvement européen pour l’eau, vidéo de Pedro Arrojo Agudo, rapporteur spécial des Nations Unies pour l’eau et communiqué du Réseau Fleuves et Rivières d’Europe.
La CRIIRAD a compilé l’ensemble des résultats des mesures de tritium dans les eaux souterraines des centrales nucléaires disponibles. Il ressort de cet examen que toutes les centrales, sans exception, ont un jour ou l’autre, connu des incidents de rejet dans les eaux souterraines, les cours d’eau et/ou le sol.Continuer la lecture de Rejets non maîtrisés de tritium→
Jusqu’à présent les communes de moins de 3500 habitant.es (au nombre de 32 000 soit 90% des communes françaises) n’étaient pas obligées de publier un rapport annuel sur le prix et la qualité du service public (RPQS) de l’assainissement. Pire, dans un tiers d’entre elles, les eaux usées sont même rejetées dans les cours d’eau sans traitement! Depuis 2022, un article du code général des collectivités territoriales rend obligatoire la rédaction et la publication du fameux rapport. Son décret d’application a enfin été publié en mai 2025. Grâce au combat opiniâtre d’une petite association du Cantal, « Vive l’Alagnon ». Article de la République du Centre et lien vers le site web de l’association. Au-delà de l’indispensable transparence, des mesures doivent être prises pour assurer le traitement des eaux usées partout. Ce qui appelle sans doute à repenser l’assainissement.
Christiane Taubira interpelle l’administration sur le laisser-faire dénoncé par le journal France-Guyane depuis le début de l’année quant à la qualité de l’eau distribuée. Les taux d’aluminium et maintenant de trihalométhanes explosent les limites établies par l’OMS.
Témoignage exclusif (et accablant) d’un élu local, par ailleurs spécialiste de la pollution industrielle des eaux souterraines, qui a tenté d’améliorer la qualité de l’eau potable, en zone rurale, au cours de son mandat. Au-delà du ton désabusé, son texte pointe les failles, pour ne pas dire la faillite, du modèle français de gestion de l’eau pour ce qui est d’assurer sa qualité au robinet, partout en France, au-delà des grandes villes. Les contrôles sont quasi inexistants et ne ciblent pas les polluants locaux. A l’ARS comme au syndicat intercommunal de distribution d’eau potable, l’irresponsabilité, la mauvaise volonté et l’incompétence conduisent à une inaction kafkaïenne. Les usager.es citoyen.nes doivent hausser le ton pour faire entendre les exigences élémentaires de qualité de l’eau.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…