Dans une déclaration commune, les maires de l’Île-Saint-Denis et de Stains soulignent que le Comité Syndical du SEDIF a écarté la régie publique sans débat, ni étude. Ils dénoncent les « surcoûts colossaux » qui seront infligés aux usager.e.s dans les prochaines années. Et demandent à Plaine Commune de mettre au vote la sortie du SEDIF lors du prochain conseil de territoire.
Mohamed Gnabaly, Maire de L’Île-Saint-Denis, dans un courrier adressé à Mathieu Hanotin, Président de Plaine Commune, fait le constat de l’absence de débat sur la régie publique au sein du comité syndical du SEDIF et du choix du tout-privé avec l’engagement dans une concession portant sur 4,3 milliard d’€ et avec un endettement sur 60 ans qui pénaliseront lourdement les usager.e.s. Dans ces conditions, il demande que soit reposée la question de l’adhésion de Plaine Commune au SEDIF dans les plus brefs délais pour ne pas condamner le territoire à un mode gestion de l’eau privé pour les décennies à venir.
Pour limiter la pollution des eaux souterraines aux pesticides et nitrates, la régie Eau de Paris et l’agence de l’eau Seine Normandie ont développé un système d’aides original aux exploitants installés sur les zones de captage qui alimentent la capitale. Par Antoine d’Abbundo dans La Croix du 26/05/2021.
Sans surprise, le comité syndical du SEDIF a décidé de reconduire la délégation de service public, en élargissant même son périmètre par rapport au contrat actuel. Comme en 2008, le débat sur le mode de gestion, public ou privatisé, a été escamoté et le vote s’est déroulé à bulletins secrets. Une importante hausse des tarifs de l’eau pour les usager.e.s domestiques est attendue dès le début du nouveau contrat, le 1er janvier 2024.
C’est historique ! Un accord politique unanime des neuf maires et de tous les groupes politiques d’Est Ensemble est intervenu mercredi 19 mai en faveur du choix d’une régie publique complète et de l’engagement de la dernière phase de négociations avec le SEDIF.
La communauté d’agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne -Sénart a donné, lors de la séance de son bureau communautaire du 18 mai, un avis défavorable concernant les travaux envisagés par le SEDIF à l’usine d’Arvigny pour mettre en place l’osmose inverse basse pression. « Ce choix est coûteux et semble sans lien avec les bénéfices réels par les usagers » souligne la note. Elle pointe l’augmentation de la consommation d’énergie et des prélèvements d’eau dans la nappe du Champigny. Enfin le rejet d’un concentrat d’éléments polluants en Seine, en amont d’autres usines de production d’eau potable et sans aucun traitement, est également remarqué. Principaux extraits ci-dessous et note intégrale à télécharger.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…