Selon Le Monde et l’AFP, six mois après la suspension de l’appel d’offres suite à la fuite organisée et éventée de documents au bénéfice de Veolia, M. Santini déclare l’appel d’offre terminé ! Il annonce une saisine du TA qui si elle est faite, ne donnera un jugement que dans deux ans, bien après la désignation du délégataire du marché et, à un moment où il sera trop tard pour en changer. Et en revenant aux offres de début avril, il tente de squeezer le débat public sur l’eau potable en Île-de-France qui s’est conclu par un quasi consensus contre le projet du SEDIF d’installer l’osmose inverse basse pression dans ses usines. Un tour de passe passe destiné aussi à masquer la gravité des faits intervenus au SEDIF. Les pouvoirs publics vont-ils laisser faire ? Extraits ci-dessous.
Le rapport de la commission du débat public consacré au projet du SEDIF a été publié le 20 septembre et présenté à Paris le 26 septembre en présence de la Coordination EAU IDF, de citoyens, d’élus et de représentants des régies publiques, et bien sûr, du SEDIF et des multinationales de l’eau. Le slogan de la commission du débat public « ma parole a du pouvoir » peut-il se vérifier dans les prochaines semaines avec l’abandon du projet du SEDIF et la réouverture d’un avenir commun pour l’eau en Île-de-France?
Suite au débat public « autoporté » organisé le 13 juin par la ville, avec la Coordination EAU IDF, FNE-IDF et la CNDP, le conseil municipal du 28 juin s’est prononcé à l’unanimité pour une régie publique de l’eau à Plaine commune et pour l’abandon du projet du SEDIF de généraliser un traitement de l’eau basé sur l’osmose inverse basse pression. Le vœu demande aussi au gouvernement d’interdire l’utilisation des pesticides dans les aires de captage d’eau et de soutenir les agricultrices et les agriculteurs en transition vers des pratiques écologiques.
La Commission du débat public a organisé un atelier citoyen – Prévention des pollutions et protection de la ressource, à Villejuif le 22 juin. Voici l’avis (très) critique d’Hervé Corne, président de l’association Agir à Villejuif.
Un projet d’eau potable sans chlore ni micropolluants est au cœur d’un débat public. Pour ses opposants, le projet compromet la lutte contre les pollutions dès leur origine. Par Erwan Manac’h
À l’initiative de Clémence Guetté, députée du Val-de-Marne, LFI lance une campagne “Eau potable en Île-de-France : non à la privatisation ! À nous de choisir !”. Ci-dessous le tract de cette campagne.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…