Marie-Line Pichery, Maire de Savigny-le-Temple, Eric Bareille, Maire de Vert Saint Denis et conseiller départemental, Philippe Rio, Maire de Grigny et Vice-président de Grand Paris Sud et Michel Bisson, Maire de Lieusaint et Président de Grand Paris Sud ont écrit au Président du Conseil départemental de Seine et Marne et au Préfet de région Île-de-France pour indiquer « l’opposition déterminée des collectivités locales concernées » au projet d’osmose inverse à l’usine d’Arvigny à l’occasion de la réunion du conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires (CODERST) prévue le 14 octobre.
Dans un courrier au préfet, Michel BISSON, Président de la Communauté d’agglomération Grand Paris Sud, revient sur les conclusions rendues par le commissaire enquêteur concernant l’enquête publique sur le projet d’installation de l’osmose inverse basse pression à l’usine d’Arvigny et son corollaire, la création d’une canalisation pour le rejet des polluants concentrés en Seine.
Il relève plusieurs points erronés et une sous-estimation des enjeux environnementaux dans les conclusions du commissaire enquêteur. Il invite le préfet à rejeter la demande d’autorisation environnementale présenté par le SEDIF.
Le déploiement de la technologie d’osmose inverse basse pression, porté par le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (SEDIF), continue à susciter de vives oppositions autour de l’installation de ce dispositif dans l’usine d’Arvigny, à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Philippe RIO, vice-président de Grand Paris Sud et maire de Grigny (récemment désigné meilleur maire du monde par la City Mayors Foundation à Londres), a adressé un courrier au préfet suite à l’enquête publique. Au nom de l’intérêt général, il demande à l’Etat de s’opposer à la réalisation de ce projet.
Du 19 mai au 21 juin 2021 a eu lieu une enquête publique relative à la demande d’autorisation environnementale présentée par le Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) pour la mise en place de l’osmose inverse basse pression à l’usine d’Arvigny et la création d’une canalisation de rejet en Seine sur les communes de Savigny-le-Temple, Lieusaint, Nandy et Seine-Port. Michel Bisson, président de Grand Paris Sud dénonce les biais de cette enquête dans un courrier au préfet.
Le Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif), qui regroupe 135 communes de banlieue parisienne, prévoit de moderniser ses usines de traitement pour délivrer une eau « pure, sans calcaire et sans chlore » à plus de 4 millions de Franciliens. Pour cela, il compte investir près d’un milliard d’euros dans une technologie très critiquée par d’autres collectivités, qui y voient une fuite en avant ruineuse et anti-écologique. Par Matthieu Jublin.
Bien décidées à reprendre le contrôle de la production et de la distribution de l’eau potable sur leur territoire, les trois communautés d’agglomération essonniennes de Grand Paris Sud, Cœur d’Essonne et Val d’Yerres Val de Seine sont en négociation serrée avec Suez.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…