Réuni le 9 décembre, le conseil municipal de Montreuil a adopté un nouveau vœu, réitérant sa position de principe en faveur de la gestion publique de l’eau. Tandis que le journal Les Echos a publié un article sur « le bras de fer » en Seine Saint-Denis.
Répondant à une interpellation de Nicole Esteve, présidente de l’association eau publique Orge Essonne, Michel Bisson, président de l’agglomération Grand Paris Sud (GPS), et Philippe Rio, maire de Grigny et vice-président de GPS, chargé notamment du cycle de l’eau, tracent la perspective d’une maîtrise 100% publique de l’eau. Lire leur courrier ci-dessous.
Ces villes qui pensent que la régie publique est « un atout » évoquent un « bras de fer » avec le Sedif dont elles veulent sortir. Par Fanny Delporte publié par Le Parisien du 22 novembre.
Le « feuilleton » de la fusion Veolia-Suez se poursuit, avec comme enjeu majeur celui de l’avenir de l’eau, notamment comme objet de spéculation financière. Pourtant, pour entraver cet accaparement de ce bien commun, une solution existe et gagne du terrain : le passage en régie publique. Par Lorène Lavocat publié par Reporterre le 21 novembre.
La veille du conseil de territoire d’Est Ensemble qui s’est tenu mardi 10 novembre, fidèle à son habitude, André Santini, Président du SEDIF, a adressé un courrier comminatoire au Président du territoire lui enjoignant d’adhérer au SEDIF. Encore raté, Est Ensemble n’est toujours pas retourné au SEDIF ! Après une énième présentation du bureau d’études Espelia, le débat s’est engagé avec les interventions des groupes écologiste et citoyen, socialiste et insoumis qui ont clairement confirmé leur choix en faveur de la régie publique. Lire les principaux extraits ci-dessous. La droite a émis des réserves modérées. Le groupe communiste ne s’est pas exprimé. Il n’y a pas eu de vote. Le travail et la discussion vont donc se poursuivre pour aboutir à un choix en décembre. Dehors, bravant le confinement, citoyen.ne.s, collectifs eau publique, écologistes manifestaient pour le passage en régie sans plus attendre!
Nous, EBG (Environnement Bocage Gâtinais), associations, habitant(e)s des communes concernées, riverains, élus locaux et Parisiens, en raison de tous les risques qu’elle représente et au nom de nos engagements pour le climat, nous nous opposons à l’extension de l’exploitation pétrolière, notamment celle de Bridgeoil. Lien vers la pétition et avis d’Eau de Paris et de la ville de Paris
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…