Des trois réunions de proximité organisées par la commission du débat public et du débat à l’Académie du Climat, à propos du projet du SEDIF de généraliser la technologie de l’OIBP à ces principales usines, se dégage une constante dans l’argumentation pourtant fluctuante du SEDIF. C’est de prétendre qu’on ne peut rien faire contre la pollution de l’eau par les pesticides. C’est évidemment faux.
Le Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF) aime bien le débat …à condition qu’on ne le contredise pas! Ainsi s’en est-il pris vivement au syndicat Eau du Sud Francilien (et à Eau de Paris) dans un communiqué intitulé « 10 contre-vérités d’Eau du Sud Francilien », le 9 mai. A notre tour de montrer les contre-vérités, les manipulations et les approximations du SEDIF.
L’utilisation de produits phytosanitaires sur les aires de captage d’eau en France doit être interdite, alerte un collectif rassemblant des maires, des présidents de régies d’eau potables et des responsables associatifs dans une tribune parue dans Libération. Signez la pétition en ligne sur Change.org
La généralisation du procédé d’osmose inverse basse pression (OIBP) que tente d’imposer le SEDIF, marque le renoncement à toute volonté sérieuse de s’attaquer à la pollution généralisée de l’eau (et de l’environnement). C’est un permis de polluer. Une réflexion pour le débat public qui s’est ouvert sur l’OIBP (voir ici).
Affaire du métabolite du Chlorothalonil dans l’eau. Dan Lert, adjoint à la Maire de Paris, en charge notamment de l’eau et de la transition écologique, et Président d’Eau de Paris, a écrit au Préfet de région d’Île-de-France. L’élu appelle l’Etat à des mesures fortes pour restaurer la confiance dans la qualité de l’eau potable: renforcement des connaissances, contribution des fabricants de pesticides au financement des traitements, « zéro phyto » sur les aires d’alimentation de captages.
L’agence de sécurité sanitaire (Anses)a publié une étude sur la présence dans l’eau du robinet de composés chimiques peu ou pas recherchés lors des contrôles réguliers. Le résidu d’un fongicide interdit, le chlorothalonil R471811, est omniprésent dans l’eau potable et au-delà de la limite de qualité dans un tiers des cas. Lire ci-dessous l’éclairage de Luc Allard, conseiller du Président de Grand Paris Sud et le communiqué de la Confédération paysanne. Liens vers les travaux de l’Anses.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…