Lors d’une conférence de presse à l’Académie du climat à Paris, lundi 26 juin, Dan Lert, adjoint à la Maire de Paris et président d’Eau de Paris, Michel Bisson, président de Grand Paris Sud, Eric Braive, président de Coeur d’Essonne, Fatah Aggoune, conseiller délégué à l’EPT Grand Orly Seine Bièvre, président de la Régie Eaux de la Seine et de la Bièvre et Jean-Claude Oliva, vice-président d’Est Ensemble et président de la Régie, ont présenté leurs cahiers d’acteurs dans le cadre du débat public sur l’eau potable en Île-de-France.
Mise à jour avec la dépêche d’AGRA-FIL l’agence d’informations de la filière agricole.
De g à d, Jean-Claude Oliva, Fatah Aggoune, Dan Lert et Michel Bisson.
En attendant le prochain atelier citoyen sur la qualité de l’eau potable, prévu à Saint-Denis, jeudi 29 juin, voici un premier focus sur les PFAS, des polluants dits éternels. Le SEDIF justifie son projet d’OIBP/nanofiltration par un durcissement, pourtant peu probable, de la législation européenne sur l’eau à brève échéance. Malgré un discours général alarmiste, le SEDIF ne donne pas d’informations sur la présence de PFAS dans l’eau produite par l’usine de Méry-sur-Oise, particulièrement impactée par cette pollution. Le SEDIF indique que les PFAS ne sont pas retenus par ses traitements actuels mais, dans ce cas, vu les concentrations relevées dans l’Oise, l’eau produite à Méry-sur-Oise serait très proche du seuil de potabilité. Peut-on encore attendre dix ans sans réagir?
Faut-il rajouter une étape de filtration par osmose inverse pour fabriquer de l’eau potable ? La question fait l’objet d’une concertation publique jusqu’au 20 juillet, à l’initiative du Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif), et le débat est chaud bouillant. Le point pour comprendre. Une présentation très pédagogique du débat par C. Dubois dans citoyens.com, à partir de la soirée à Choisy-le-Roi.
Quels gains attendre du projet du SEDIF, combinant osmose inverse basse pression et nanofiltration, par rapport à la situation actuelle? Tentative de réponse à partir des éléments fournis dans le cadre du débat public sur l’eau potable, en cours jusqu’au 20 juillet.
À l’initiative de Clémence Guetté, députée du Val-de-Marne, LFI lance une campagne “Eau potable en Île-de-France : non à la privatisation ! À nous de choisir !”. Ci-dessous le tract de cette campagne.
Du 20 avril au 20 juillet, un débat public nommé “eau potable en Ile-de-France” est mené sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public. Le sujet du débat public concerne précisément le projet du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF) de généraliser le procédé d’Osmose Inverse Basse Pression (ou encore filtration membranaire haute performance) dans ses usines de potabilisation en Ile-de-France.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…