Le conseil communautaire de Grand Paris Sud a voté à l’unanimité le 14 décembre une motion refusant l’implantation d’une unité de traitement de l’eau par OIBP à l’usine d’Arvigny et soutenant une campagne de mobilisation à l’échelle régionale.
L‘Association Eau publique Orge-Essonne et la Coordination EAU Île-de-France, par la voix de Pascal Grandjeat, son référent départemental pour l’Essonne, se sont adressées au Préfet de ce département pour demander l’annulation des résultats de l’enquête publique concernant le projet d’installation de l’osmose inverse basse pression sur le site d’Arvigny. Lire ci-dessous le courrier des deux associations.
Dans un courrier au préfet, Michel BISSON, Président de la Communauté d’agglomération Grand Paris Sud, revient sur les conclusions rendues par le commissaire enquêteur concernant l’enquête publique sur le projet d’installation de l’osmose inverse basse pression à l’usine d’Arvigny et son corollaire, la création d’une canalisation pour le rejet des polluants concentrés en Seine.
Il relève plusieurs points erronés et une sous-estimation des enjeux environnementaux dans les conclusions du commissaire enquêteur. Il invite le préfet à rejeter la demande d’autorisation environnementale présenté par le SEDIF.
Environ 15 000 votes dont 94% pour, tel est le bilan de la votation citoyenne organisée durant trois semaines par les 9 communes (sur 18) du territoire Grand Orly Seine Bièvre (GOSB) qui souhaitent créer leur propre régie publique de l’eau, auprès de leurs 325 000 habitants.
Avis de France Nature Environnement Seine-et-Marne à l’enquête publique relative à la demande d’autorisation environnementale présentée par le Syndicat des eaux d’Île de France (SEDIF), pour la mise en place de l’osmose inverse basse pression à l’usine d’Arvigny et la création d’une canalisation de rejet en Seine sur les communes de Savigny-le-Temple, Lieusaint, Nandy et Seine-Port.
Le Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif), qui regroupe 135 communes de banlieue parisienne, prévoit de moderniser ses usines de traitement pour délivrer une eau « pure, sans calcaire et sans chlore » à plus de 4 millions de Franciliens. Pour cela, il compte investir près d’un milliard d’euros dans une technologie très critiquée par d’autres collectivités, qui y voient une fuite en avant ruineuse et anti-écologique. Par Matthieu Jublin.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…