Dans un rapport rendu public le 19 décembre, la Cour des Comptes tire la sonnette d’alarme sur les dérives financières des délégations de gestion des services publics locaux (DSP). au détriment des collectivités. Mais les recommandations de la Cour des comptes ne sont pas à la hauteur de la situation. Elles consistent à rappeler les bases de ce que devrait être un contrat de DSP. Or les intérêts en jeu sont trop puissants pour se contenter d’un catalogue de bonnes intentions. Il faut sanctionner les dérives, tirer les leçons des échecs répétés et en finir avec ce mode de gestion. Lire la présentation de la Cour des comptes et l’article de la Gazette des communes.
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SEDIF: favoritisme ou « grosse bêtise » ?
La nouvelle est presque passée inaperçue au cœur de l’été: fin juillet, un article de Marianne révélait que le Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF), organisateur de l’appel d’offres pour le renouvellement de son contrat de délégation de service public, avait « indûment » transmis des données confidentielles sur la réponse de Suez à son concurrent Veolia. Une menace existentielle pour la procédure en cours et dévastatrice pour le SEDIF lui-même. Selon de nouvelles révélations de Blast, quelque 500 documents remis par Suez au SEDIF ont été… communiqués à Veolia (article en lien ci-dessous).
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La vague citoyenne va-t-elle baigner Dourdan ?
Le 22 mars 2022 dans le cadre du second Printemps de l’eau, s’est tenue une rencontre pour imaginer une régie publique de l’eau à Dourdan. Par Rodolfo Yepez Lacouture, stagiaire à la Coordination EAU Île-de-France enM1 GEDELO – Université Paris Nanterre.
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Eau potable : en Ile-de-France, on lave plus blanc que blanc, mais à quel prix ?
Le Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif), qui regroupe 135 communes de banlieue parisienne, prévoit de moderniser ses usines de traitement pour délivrer une eau « pure, sans calcaire et sans chlore » à plus de 4 millions de Franciliens. Pour cela, il compte investir près d’un milliard d’euros dans une technologie très critiquée par d’autres collectivités, qui y voient une fuite en avant ruineuse et anti-écologique. Par Matthieu Jublin.