Un bras de fer oppose les présidents de grandes intercommunalités de l’Essonne et du Val de Marne au groupe Suez au sujet de la propriété des principales usines de production d’eau du territoire et de leur valeur marchande. Les élus affirment vouloir faire baisser le prix de l’eau potable. Par Alain Piffaretti dans Les Echos.
L’avis de notre association: cet article montre bien la nouvelle bataille du retour à la gestion publique, engagée autour de la production d’eau potable. Même si une source anonyme proche du dossier (le fantôme du SEDIF?) agite l’épouvantail habituel du c’est compliqué et coûteux. Bien au contraire, ce sera moins cher sans Suez, Veolia et leurs montages opaques, qu’on se le dise!
Une cinquantaine de personnes, élu.e.s et habitant.e.s, étaient réunies le dimanche 20 mars au Coudray-Montceaux pour réclamer la restitution, sans contrepartie, des usines de production d’eau potable de Suez au syndicat mixte récemment créé. L’objectif : faire de l’eau un bien public et éviter « les marges abusives ». Par Florian Garcia.
Jacky Bortoli est Conseiller communautaire délégué en charge du cycle de l’eau de Grand Paris Sud et Conseiller municipal de Grigny. Il répond aux questions de notre association pour expliciter les enjeux des négociations entre les élu.e.s et Suez pour la réappropriation publique du réseau interconnecté du sud francilien (RISF).
Les collectivités Grand Paris Sud, Cœur d’Essonne, Val d’Yerres Val-de-Seine et Grand Orly Seine Bièvre, appuyées par le Conseil départemental de l’Essonne, s’adressent aux maires des villes desservies par le réseau interconnecté du sud francilien (RISF). Elles font le bilan de la captation réalisée par Suez sur le dos des usagers et les appellent à rejoindre l’initiative du syndicat mixte sous maîtrise publique. En exclusivité, nous révélons la boîte noire des négociations avec Suez, le compte-rendu de la réunion du 20 juillet 2021 entre Suez et les collectivités.
Selon les rapports d’activité du SEDIF et de Veolia eau Île-de-France (VEDIF), la rémunération principale de VEDIF pour le contrat du SEDIF a progressé de 11,5% en 2020. Avec les prestations hors contrat de DSP, c’est près de 100 millions de recettes que Veolia a perçu du SEDIF en 2020, un record absolu.
Selon le SEDIF, la votation citoyenne du Grand Orly Seine Bièvre (GOSB) a peu mobilisé et M. Santini rajoute que l’avis des usagers n’aura pas d’impact. Plutôt que donner des leçons, M. Santini devrait donner l’exemple et organiser une grande consultation des usagers du SEDIF sur le renouvellement du contrat avec Veolia ou le passage en régie publique ou encore sur l’osmose inverse basse pression (OIBP). La démocratie au SEDIF : chiche, M. Santini?
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…