Le 28 juillet 2020 a marqué le dixième anniversaire de la reconnaissance des droits humains à l’eau et à l’assainissement par l’Assemblée générale des Nations unies. En pleine période de crise sanitaire, cette date nous rappelle l’importance vitale d’un accès universel à l’eau et à l’assainissement et questionne les avancées réalisées en la matière. Pour l’occasion, les associations françaises se mobilisent au travers de la campagne « L’eau est un droit ».
Ce 28 juillet, on « célèbre » le 10ème anniversaire de la résolution de l’ONU reconnaissant le droit humain (universel, indivisible et imprescriptible) à l’eau potable et à l’assainissement. Hélas, la situation est telle que la vie a évolué comme si la décision approuvée par la plus haute organisation politique de la communauté internationale n’avait jamais existé. Libre opinion de Riccardo Petrella et de 68 personnalités de la société civile de 21 pays.
Félicitations aux maires de Bagnolet, Les Lilas, L’Île-Saint-Denis, Le Kremlin-Bicêtre, Pantin, Romainville, Villejuif qui ont pris des engagements sur l’eau en remplissant notre questionnaire.
Mention spéciale pour le maire de Bordeaux qui a répondu aussi à notre questionnaire!
Merci aux dizaines d’élu-es qui se sont engagés pour l’eau:
La consigne est claire. Se laver les mains est le principal moyen de prévenir l’infection au Covid-19. Mais pour 2,2 milliards de personnes, ce conseil ne peut être respecté dans la pratique : comment pouvez-vous vous laver les mains si vous n’avez pas d’eau potable ?
Un appel est à signer sur change.org dans le cadre des campagnes de End of Water Poverty
La situation est dramatique dans deux campements à Sarcelles, avenue de la division Leclerc et route des Refuzniks. Des
référés liberté pour obtenir de l’eau, des sanitaires et des poubelles ont été effectués, indique Franck Capmarty, vice-président de la LDH du Val d’Oise et bénévole du Secours Populaire. Une décision positive a été obtenue pour le campement route des Refuzniks mais la situation sur le terrain ne s’est guère améliorée.
La crise sanitaire démontre la nécessité d’une reconnaissance juridique du droit à l’eau potable et à l’hygiène pour tous sur le territoire, tant métropolitain qu’ultra-marin, estiment 40 associations françaises dans une tribune parue dans Libération mercredi 13 mai.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…