Les principaux ouvrages de production et transport d’eau traitée essentiels au service public de l’eau potable des grandes intercommunalités d’aujourd’hui se sont constitués au fil du temps autour des contrats d’affermage de chaque commune du sud francilien. Ils constituent ce que l’entreprise Suez appelle le « Réseau Interconnecté du Sud Francilien » (RISF). La création d’un nouveau syndicat vise à remplacer le monopôle privé de Suez. Ce modèle va permettre de baisser les tarifs pour les usagers et de répondre aux défis de la transition écologique.
Un communiqué de FrançoisDUROVRAY, Président du Conseil départemental de l’Essonne, Président de l’agglomération Val d’Yerres Val-de-Seine, MichelBISSON, Président de l’agglomération Grand Paris Sud et ÉricBRAIVE, Président de Cœur d’Essonne agglomération.
Alors que sept des neuf villes d’Est Ensemble (Seine-Saint-Denis) sont sorties du Sedif depuis le 1er janvier 2018 et que le territoire exerce la compétence eau depuis le 1er janvier 2021, le territoire a décidé, le 29 juin 2021, de saisir le préfet de région pour qu’il arbitre les modalités financières et patrimoniales consécutives à cette décision.
Pour éviter les monopoles, de plus en plus de communes s’orientent vers une gestion publique de l’eau. En soutien à cette initiative, de nombreux élus et acteurs du territoire lancent un appel pour gérer l’eau de manière durable. Tribune collective publié dans Les Echos du 9 juillet 2021.
Eau de Paris avait invité, lundi 5 juillet 2021, plusieurs élus venus du Grand Paris mais aussi de province pour visiter les travaux de son usine d’Orly et défendre le modèle de la régie publique de l’eau. La technologie de l’OIBP (osmose inverse basse pression), choisie par le Sedif voisin, a été, à cette occasion, assez vivement critiquée.
Le Sedif, en charge de l’eau potable de 4,6 millions de Franciliens, a un projet à 800 millions d’euros pour filtrer davantage l’eau potable des pollutions émergentes. Eau de Paris présente une alternative low tech en mettant une filtration au charbon actif dans son usine d’eau d’Orly. Par Myriam Chauvot dans Les Echos du 6 juillet 2021.
Le déploiement de la technologie d’osmose inverse basse pression, qui doit permettre de retirer le calcaire et le chlore de l’eau, porté par le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif), fait émerger des inquiétudes à l’occasion de l’enquête publique autour de l’installation de ce dispositif dans l’usine d’Arvigny, à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne).
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…