Mardi 27 septembre est à marquer d’une pierre blanche. Est Ensemble a adopté les statuts de sa régie et désigné un conseil d’administration (CA) qui accorde une place sans précédent aux citoyen.ne.s et aux associations. La reconnaissance du mouvement animé par la Coordination EAU Île-de-France depuis douze ans ouvre une nouvelle étape vers un pouvoir accru des citoyen.ne.s. Jean-Claude Oliva est proposé pour devenir président de la régie. Le même soir, l’agglomération Grand Paris Sud votait à l’unanimité son adhésion à notre association, dans le prolongement de nos actions convergentes contre la mise en place de l’eau osmosée par le SEDIF et Veolia à Arvigny et pour la réappropriation publique de la production d’eau potable accaparée par Suez. Un signe de plus que le paysage de l’eau se redessine en Île-de-France.
La Commission nationale du débat public (CNDP) a décidé le 7 septembre d’organiser un débat public sur le projet du SEDIF d’eau osmosée. Une commission particulière de 3 à 10 membres sera constituée pour un débat qui durera environ un an, une fois la commission désignée. Notre réaction et tous les éléments de la décision ci-dessous.
Le futur chantier de construction d’une usine de traitement des pesticides à Achères, inquiète des riverains qui se sont rendus au conseil municipal le 29 juin dernier. Par Michel Seimando dans 78actu.
Suez qui est délégataire depuis le début de l’année des villes d’Achères et de Carrières-sous-Poissy, prévoit d’installer l’osmose inverse basse pression dans cette usine. Le même choix de surenchère technologique que Veolia au SEDIF. L’opacité de ce choix est dénoncée par des habitant.e.s qui ont créé l’association Achères Sources et Nature.
Le 7 septembre prochain, la Commission nationale du débat public (CNDP) doit décider sous quelle forme se fera la participation du public au débat sur l’osmose inverse basse pression (OIBP), le projet à un milliard d’euros du SEDIF, déjà mis à mal par l’abandon du site pilote d’Arvigny. Par l’association Eau publique Orge Essonne.
Bien de première nécessité, l’or bleu coûte de plus en plus cher en Île-de-France et dans l’Oise. Et les tarifs de production d’eau potable — comme de sa distribution — et, en bout de chaîne, de l’assainissement des eaux usées, n’ont pas fini d’augmenter fortement. Par Aurélie Foulon et Florian Loisy.
Notre commentaire: en euros constants, les tarifs de l’eau sont stables, voire en légère baisse dans le bassin Seine Normandie, montre une étude de l’Agence de l’eau, sur laquelle nous reviendrons. C’est Eau de Paris qui tire les tarifs à la baisse pour tous les usagers domestiques. Mais le Parisien alerte à juste titre sur le risque majeur de dérapage des tarifs si le SEDIF parvenait à mettre en place l’osmose inverse basse pression. Un moyen de recréer une tendance à la hausse des tarifs pour maintenir la rente de Veolia.
Rendez-vous à Corbeil-Essonnes dimanche 10 juillet pour le Big jump! Pour libérer la Seine et fêter l’abandon par le SEDIF du projet d’osmose inverse basse pression à Arvigny…
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…