Michel Bisson, président de Grand Paris Sud, et François Durovray, président du Conseil départemental de l’Essonne, explicitent les enjeux autour de la production d’eau potable et des négociations avec Suez, pour leurs collectivités.
Après l’abandon du projet pilote d’Arvigny, le SEDIF tente de relancer l’eau osmosée par une campagne médiatique (lire ci-dessous les articles de 20 minutes et du Parisien). Les montants des investissements sont toujours effarants (400 millions d’euros par usine, soit plus d’un milliard d’euros pour trois usines, selon 20 minutes) et une hausse des tarifs de 20 centimes par m3 est annoncée pour les usager.e.s. Le choix de commencer par l’usine de Méry-sur-Oise montre que le projet ne répond à aucune utilité pour la qualité de l’eau des usager.e.s. Car Méry-sur-Oise dispose déjà d’une technique plus sophistiquée (la nanofiltration) que les autres usines du SEDIF. S’il y avait un impératif à améliorer la qualité de l’eau, il aurait fallu commencer par les autres usines (Choisy-le-Roi et Neuilly-sur-Marne) moins performantes. Le durcissement des normes sur les micropolluants annoncé par André Santini est un fake : la directive européenne eau potable en décembre 2020 ne prévoit rien de tel. La seule motivation de l’eau osmosée est inavouable : maintenir au plus haut niveau la rente de Veolia.
Mais on ne nous dit pas tout! Citée dans l’article de 20 minutes, Anne-Laure Colon qui était cheffe du service études de faisabilité et filières haute performance, en charge du dossier technique de l’eau osmosée depuis 2016, a quitté le SEDIF. Qui croit encore à l’OIBP?
Les conditions de sortie du Syndicat des eaux d’Ile-de France (Sedif) se clarifient pour 9 communes de Grand Orly Seine Bièvre (Val-de-Marne). Au menu, la répartition du patrimoine technique, les travaux de déconnexion et le tarif d’achat de l’eau. Un passage transitoire obligé, avant de monter un nouveau modèle de gestion publique. Par Sylvie Luneau.
Cela fait déjà cent ans que le Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) et Veolia sont unis: c’est que le temps passe vite en bonne compagnie (des eaux)! Ce vendredi 1er avril est célébré l’anniversaire de cette alliance fusionnelle, appelée à prospérer encore dans les prochaines années grâce à l’osmose inverse basse pression. La cérémonie se déroule à l’église de Saint Germain des Prés ; elle est suivie d’une soirée exceptionnelle au siège du SEDIF. Informations et inscriptions VIP ci-dessous. PS: comme vous l’avez bien compris, c’était notre POISSON D’AVRIL!Continuer la lecture de Noces d’eau osmosée→
Un bras de fer oppose les présidents de grandes intercommunalités de l’Essonne et du Val de Marne au groupe Suez au sujet de la propriété des principales usines de production d’eau du territoire et de leur valeur marchande. Les élus affirment vouloir faire baisser le prix de l’eau potable. Par Alain Piffaretti dans Les Echos.
L’avis de notre association: cet article montre bien la nouvelle bataille du retour à la gestion publique, engagée autour de la production d’eau potable. Même si une source anonyme proche du dossier (le fantôme du SEDIF?) agite l’épouvantail habituel du c’est compliqué et coûteux. Bien au contraire, ce sera moins cher sans Suez, Veolia et leurs montages opaques, qu’on se le dise!
Les associations Eau publique Orge Essonne, Coordination EAU Île-de-France, Aggl’eau CPS et le collectif Plus jamais ça 91 appellent à un rassemblement dimanche 20 mars à 16h30 face à l’usine de Morsang-sur-Seine. pour exiger sa restitution sans contrepartie.
Lieu du rassemblement – accessible rive gauche par le Coudray-Montceaux ou par la rive droite par Morsang sur Seine, chemin des îles
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…