Le déploiement de la technologie d’osmose inverse basse pression, porté par le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (SEDIF), continue à susciter de vives oppositions autour de l’installation de ce dispositif dans l’usine d’Arvigny, à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Philippe RIO, vice-président de Grand Paris Sud et maire de Grigny (récemment désigné meilleur maire du monde par la City Mayors Foundation à Londres), a adressé un courrier au préfet suite à l’enquête publique. Au nom de l’intérêt général, il demande à l’Etat de s’opposer à la réalisation de ce projet.
Du 19 mai au 21 juin 2021 a eu lieu une enquête publique relative à la demande d’autorisation environnementale présentée par le Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) pour la mise en place de l’osmose inverse basse pression à l’usine d’Arvigny et la création d’une canalisation de rejet en Seine sur les communes de Savigny-le-Temple, Lieusaint, Nandy et Seine-Port. Michel Bisson, président de Grand Paris Sud dénonce les biais de cette enquête dans un courrier au préfet.
Le Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif), qui regroupe 135 communes de banlieue parisienne, prévoit de moderniser ses usines de traitement pour délivrer une eau « pure, sans calcaire et sans chlore » à plus de 4 millions de Franciliens. Pour cela, il compte investir près d’un milliard d’euros dans une technologie très critiquée par d’autres collectivités, qui y voient une fuite en avant ruineuse et anti-écologique. Par Matthieu Jublin.
Bien décidées à reprendre le contrôle de la production et de la distribution de l’eau potable sur leur territoire, les trois communautés d’agglomération essonniennes de Grand Paris Sud, Cœur d’Essonne et Val d’Yerres Val de Seine sont en négociation serrée avec Suez.
Les principaux ouvrages de production et transport d’eau traitée essentiels au service public de l’eau potable des grandes intercommunalités d’aujourd’hui se sont constitués au fil du temps autour des contrats d’affermage de chaque commune du sud francilien. Ils constituent ce que l’entreprise Suez appelle le « Réseau Interconnecté du Sud Francilien » (RISF). La création d’un nouveau syndicat vise à remplacer le monopôle privé de Suez. Ce modèle va permettre de baisser les tarifs pour les usagers et de répondre aux défis de la transition écologique.
Un communiqué de FrançoisDUROVRAY, Président du Conseil départemental de l’Essonne, Président de l’agglomération Val d’Yerres Val-de-Seine, MichelBISSON, Président de l’agglomération Grand Paris Sud et ÉricBRAIVE, Président de Cœur d’Essonne agglomération.
Pour éviter les monopoles, de plus en plus de communes s’orientent vers une gestion publique de l’eau. En soutien à cette initiative, de nombreux élus et acteurs du territoire lancent un appel pour gérer l’eau de manière durable. Tribune collective publié dans Les Echos du 9 juillet 2021.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…